La PIF (péritonite infectieuse féline)
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La PIF (péritonite infectieuse féline)
La PIF du chat ou Péritonite Infectieuse Féline est une maladie virale mortelle au développement complexe et au diagnostic difficile.
Il en existe deux formes : PIF sèche et PIF humide.
Voir les explications sur ce site : http://conseils-veto.com/peritonite-infectieuse-feline-pif-coronavirus-du-chat/
La PIF est une maladie du chat qu'on ne sait pas soigner, causée par la mutation dans le corps d'un chat affaibli ou prédisposé d'un virus intestinal d'ordinaire bénin appelé coronavirus, très contagieux et très répandu.
L'infection au coronavirus ne donne quasi aucun symptôme et la grande majorité des chats élimine naturellement le virus. Cependant, dans de rares cas, le virus mute dans le corps et provoque la maladie dite PIF. Cette maladie a priori n'est pas directement contagieuse.
La prévalence de la PIF est plus importante chez les chats de moins de 2 ans, chez les chats en déficience immunitaire et chez les chats vivant en communauté de plus de dix chats.
Il en existe deux formes : PIF sèche et PIF humide.
Voir les explications sur ce site : http://conseils-veto.com/peritonite-infectieuse-feline-pif-coronavirus-du-chat/
La PIF est une maladie du chat qu'on ne sait pas soigner, causée par la mutation dans le corps d'un chat affaibli ou prédisposé d'un virus intestinal d'ordinaire bénin appelé coronavirus, très contagieux et très répandu.
L'infection au coronavirus ne donne quasi aucun symptôme et la grande majorité des chats élimine naturellement le virus. Cependant, dans de rares cas, le virus mute dans le corps et provoque la maladie dite PIF. Cette maladie a priori n'est pas directement contagieuse.
La prévalence de la PIF est plus importante chez les chats de moins de 2 ans, chez les chats en déficience immunitaire et chez les chats vivant en communauté de plus de dix chats.
Dernière édition par Mélusine le Mar 26 Sep 2017 - 17:53, édité 4 fois
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Il est admis aujourd’hui que la PIF chez le chat est essentiellement provoquée par la mutation d’un Coronavirus intestinal dans le corps du chat.
Le chat doit d’abord être contaminé par la forme entérique (FeCV) avant que la mutation en virus de la péritonite infectieuse ne se produise en lui !
La contamination directe de chat à chat par la PIF, prête encore à controverse mais resterait rarissime.
Selon diverses études, on considère que le Coronavirus entérique touche de 10 à 40% de la population féline.
Le Coronavirus à PIF, ne toucherait, quant à lui, pas plus de 5% de cette même population.
La mutation n’est donc pas automatique !
Heureusement pour les chats mais ceci n’arrange pas nos affaires :
– Les 2 virus ne sont pas facilement différenciables.
– Le Coronavirus entérique est fortement présent et très contagieux lorsque les chats vivent ensemble.
– La mutation est totalement imprévisible : Parmi les chats porteurs de Coronavirus intestinal, impossible de savoir lesquels développeront une PIF !
– Pour couronner le tout, nombreux chats atteints par le Coronavirus entérique sont asymptomatiques et peuvent diffuser du virus pendant des mois sans que le propriétaire ou l’éleveur ne puisse s’en rendre compte !
– La péritonite infectieuse (PIF) touche préférentiellement des chats de 6 mois à 2 ans.
– Un chat atteint de leucose féline (FelV) ou du SIDA du chat (FIV),voire des deux, a plus de risques de développer la PIF.
Le risque est accru chez les chats très jeunes ou très vieux, ou encore chez les sujets immunodéprimés (atteints de leucose par exemple). Aussi, un facteur stressant, tel qu'une opération chirurgicale, peut contribuer au développement de la maladie.
Le chat doit d’abord être contaminé par la forme entérique (FeCV) avant que la mutation en virus de la péritonite infectieuse ne se produise en lui !
La contamination directe de chat à chat par la PIF, prête encore à controverse mais resterait rarissime.
Selon diverses études, on considère que le Coronavirus entérique touche de 10 à 40% de la population féline.
Le Coronavirus à PIF, ne toucherait, quant à lui, pas plus de 5% de cette même population.
La mutation n’est donc pas automatique !
Heureusement pour les chats mais ceci n’arrange pas nos affaires :
– Les 2 virus ne sont pas facilement différenciables.
– Le Coronavirus entérique est fortement présent et très contagieux lorsque les chats vivent ensemble.
– La mutation est totalement imprévisible : Parmi les chats porteurs de Coronavirus intestinal, impossible de savoir lesquels développeront une PIF !
– Pour couronner le tout, nombreux chats atteints par le Coronavirus entérique sont asymptomatiques et peuvent diffuser du virus pendant des mois sans que le propriétaire ou l’éleveur ne puisse s’en rendre compte !
– La péritonite infectieuse (PIF) touche préférentiellement des chats de 6 mois à 2 ans.
– Un chat atteint de leucose féline (FelV) ou du SIDA du chat (FIV),voire des deux, a plus de risques de développer la PIF.
Le risque est accru chez les chats très jeunes ou très vieux, ou encore chez les sujets immunodéprimés (atteints de leucose par exemple). Aussi, un facteur stressant, tel qu'une opération chirurgicale, peut contribuer au développement de la maladie.
Dernière édition par Mélusine le Mar 26 Sep 2017 - 17:11, édité 4 fois
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
La PIF serait due à la mutation dans l'organisme de certains chats d'un virus bénin, dit coronavirus entérique félin (FeCV), qui provoque au plus une petite diarrhée. Ce qu'on peut tester, c'est la présence de ce virus, mais les tests ne permettent pas de différencier la forme simple et la forme mutée. Le diagnostic définitif ne peut être posé que par des analyses post mortem.
La présence du FeCV ne veut pas dire du tout qu'un chat contaminé développera une PIF puisque la plupart du temps le virus ne mute pas et reste a-symptomatique. Parmi les chats porteurs de Coronavirus intestinal, impossible de savoir lesquels développeront une PIF !
La présence du FeCV ne veut pas dire du tout qu'un chat contaminé développera une PIF puisque la plupart du temps le virus ne mute pas et reste a-symptomatique. Parmi les chats porteurs de Coronavirus intestinal, impossible de savoir lesquels développeront une PIF !
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Un autre site intéressant : www.cliniqueveterinairecalvisson.com/article-veterinaire-83-13-la-peritonite-infectieuse-feline-pif-
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
PIF
Documentation : http://www.cliniqueveterinairecalvisson.com/article-veterinaire-83-13-la-peritonite-infectieuse-feline-pif-
Extraits :
A noter aussi que le grand nombre de chats peut favoriser la mutation en PIF (par ré-infections croisées).
Extraits :
Détecter un coronavirus ne signifie pas que le chat ait la PIF. En revanche, trouver ce coronavirus en grande quantité hors de l'intestin (dans le sang, dans un épanchement…), chez un chat présentant des symptômes évocateurs, permet de diagnostiquer une PIF.
Les chats à PIF excrètent du FcoV non muté, et en faible quantité : ils ne sont donc pas directement contagieux pour la PIF.
Signes neurologiques :
13% des chats à PIF ont des signes neurologiques, et plus de la moitié des chats présentant des signes neurologiques d'origine inflammatoire ont la PIF. Les lésions sont généralement multifocales. On observe surtout une ataxie, un nystagmus (= mouvements anormaux des yeux), et des convulsions.
Levons tout de suite une confusion : on nous présente régulièrement des chats "positifs pour la PIF", ou ayant "une sérologie PIF positive" : ce n'est pas de PIF qu'il est question chez ces chats, mais de Coronavirus, sachant que le test est positif aussi bien pour le "méchant" Coronavirus de la PIF, que pour le "gentil" Coronavirus intestinal. Comme nous l'avons vu plus haut, 90% des chats de chatterie et 50% des chats de maison ont eu un jour un "banal" Coronavirus dans l'intestin : tous ces chats sont positifs pour le Coronavirus, (et pas pour la PIF !), ils peuvent avoir des taux d'anticorps élevés ou en augmentation, mais la plupart de ces chats sont en parfaite santé, et ne développeront jamais la PIF.
Un test positif ne signe donc pas une PIF, un test négatif n'exclut pas non plus une PIF ! 10% des chats avec une PIF clinique (notamment en phase terminale), sont séronégatifs.
Des titres très élevés rendent tout de même la PIF probable : si le plus haut titre du laboratoire est atteint, la probabilité de la PIF est 94%. Cette probabilité est encore plus forte s'il s'agit d'un chat de maison, plutôt que d'un chat de chatterie, où les taux élevés sont courants et n'ont pas une forte valeur prédictive.
Un mot sur les tests rapides réalisables en clinique, qui ne donnent pas un taux, mais seulement un résultat positif ou négatif : ils sont inutiles, (nous venons de mentionner l'intérêt de savoir si le titre est élevé), et ils donnent en outre de nombreux faux positifs et faux négatifs.
Comme pour la sérologie, il sera impossible de distinguer par PCR le méchant virus de la PIF du (presque) innocent virus intestinal. C'est donc la localisation du virus qui va nous guider : la place normale du Coronavirus est l'intestin. Si l'on en trouve en grande quantité dans le sang ou dans un liquide d'épanchement, abdominal ou thoracique, ou bien dans l'œil ou le liquide céphalo-rachidien quelle qu'en soit la quantité, chez un chat présentant des symptômes évocateurs, alors le diagnostic de PIF sera confirmé.
A noter aussi que le grand nombre de chats peut favoriser la mutation en PIF (par ré-infections croisées).
Dans des groupes de moins de 10 chats, ou si les chats sont isolés en groupes de 3, l'infection par le FcoV finit généralement par disparaître.
Les chats sauvages introduits dans les refuges sont majoritairement négatifs, mais tous se positivent en quelques semaines : pratiquement 100% des chats de refuge sont infectés par le FcoV.
Dernière édition par Mélusine le Lun 2 Oct 2017 - 23:17, édité 2 fois
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Pif
Après contamination, le virus colonise l'intestin grêle.
En cas de mutation, il colonise alors les cellules mononuclées de défense (=les macrophages), atteint ainsi les noeuds lymphatiques mésentériques, puis passe par voie sanguine (=virémie) de manière transitoire (1 semaine environ). La capacité de multiplication du virus dans ces cellules dépend de sa virulence. Cette incubation apparente dure au total 7 à 16 jours.
- Si l'immunité cellulaire du chat est bonne, celui-ci guérit et ne développe pas de PIF.
- Si l'immunité cellulaire est moyenne, se développe une forme retardée de PIF (dite de latence) qui, a la faveur de facteurs exogènes comme le stress, peut se transformer en une forme fulminante.
- Si l'immunité cellulaire est insuffisante, se développe une forme sèche de PIF.
- Si l'immunité cellulaire est nulle, se développe une forme humide de PIF.
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Pif
A voir aussi : http://www.catvirus.com/French/WhatIsFIPfr.htm
Environ 12% des chats atteints de la PIF sèche souffrent de troubles neurologiques : ils deviennent souvent ataxiques (titubent et tombent en marchant), peuvent avoir des tremblements de la tête, des convulsions, des difficultés à fixer le regard, les mouvements des yeux n’étant plus contrôlés.
Ceci est généralement associé à une jaunisse et un changement de couleur des yeux.
Et : http://www.doctissimo.fr/animaux/chat/maladies-chat/encephalite
Le chat est faible, victime de crises convulsives, parfois de pertes de conscience. Des parasites comme le toxoplasma gondii (à l’origine de la toxoplasmose), s’ils sont particulièrement virulents, peuvent encore expliquer une encéphalite.
Environ 12% des chats atteints de la PIF sèche souffrent de troubles neurologiques : ils deviennent souvent ataxiques (titubent et tombent en marchant), peuvent avoir des tremblements de la tête, des convulsions, des difficultés à fixer le regard, les mouvements des yeux n’étant plus contrôlés.
Ceci est généralement associé à une jaunisse et un changement de couleur des yeux.
Et : http://www.doctissimo.fr/animaux/chat/maladies-chat/encephalite
Le chat est faible, victime de crises convulsives, parfois de pertes de conscience. Des parasites comme le toxoplasma gondii (à l’origine de la toxoplasmose), s’ils sont particulièrement virulents, peuvent encore expliquer une encéphalite.
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Nous avons malheureusement déjà eu des cas de pif.
Gina, environ 6 mois, sortie en très mauvais état de Béthune en juillet 2012. https://www.sos-siamois.com/t365-gina-6-mois-en-fa-ds-le-95
En octobre, sa Fa notait ceci :
Brutalement, le 22 octobre, déclare une pif.
Lancelot, environ 3 mois, sorti le 22 septembre 2012 avec un coryza et œdème des pattes. https://www.sos-siamois.com/t666-lancelot
Dès le 26 septembre :
Taïs, environ 5 mois, chatte de maison mise à la rue avec sa mère Mei-Lin, sortie en avril 2015.
https://www.sos-siamois.com/t6408-khalessi-tais-adoptee-par-mimily-dans-le-canton-de-vaud
Adoptée en octobre 2015.
Le 14 janvier 2016 :
Le seul point commun est la jeunesse des chats (entre 4 mois et 1 an). Les deux premiers devaient déjà avoir la pif quand on les a pris en charge. Par contre Taïs non.
En tout cas aucun cas de contamination directe avérée alors que tous les trois ont côtoyé beaucoup de chats, ni contamination ou déclenchement de pif "familiale".
Gina, environ 6 mois, sortie en très mauvais état de Béthune en juillet 2012. https://www.sos-siamois.com/t365-gina-6-mois-en-fa-ds-le-95
En octobre, sa Fa notait ceci :
A été en contact avec d'autres chats.Je la trouve très très calme....est-ce normal pour une jeune minette?
Franchement, je commence à m'interroger sur son épanouissement...
Brutalement, le 22 octobre, déclare une pif.
Lancelot, environ 3 mois, sorti le 22 septembre 2012 avec un coryza et œdème des pattes. https://www.sos-siamois.com/t666-lancelot
Dès le 26 septembre :
il ne mange plus vraiment et semble abattu, le coryza va mieux pourtant...
Le 27 :lancelot est hospitalisé pour 24 heures minimum. Il est sous perf . Température 36,5 ....faible mais vient de mordre l'assistante véto ! Le véto passe la nuit là-bas, il ne sera pas seul. Probable œdème des pattes. On attend les résultats sanguins...rien n'est écarté mais le véto est plutôt optimiste mais il n'aurait pas fallu attendre une journée de plus...
Le 2 octobre :La température de Lancelot est remontée à la normale ce jour. Il a été testé FIV et FELV négatif. Il est toujours sous perf : sous cutanée pour la réhydratation et intra veineuse pour antibio et autres.
Son analyse de sang ne montre pas d'anormalités si ce n'est un taux de globules blancs élevé synonyme d'infection. Selon le véto c'est sans doute à cause de ce coryza qu'il doit trainer depuis longtemps...
La PIF n'est pas écartée sans que le véto y songe vraiment : il n'en a pas tous les symptômes. Donc il reste en observation encore un jour.
Il ne s'alimente toujours pas (AD) mais va globalement mieux.
Pif confirmée.Le petit loulou a rechuté après le weekend, je l'ai pourtant bien pris en charge, je lui ai donné à manger toutes les 2 heures, petit a petit il s'est réaffaiblit.
Il a été ré-hospitalisé hier, il a perdu 100gr, était très affaibli, toujours en hypothermie (malgré mes bouillottes), œdèmes et tout un tas d'autres choses...malheureusement je file chez le véto pour ses derniers soupirs....
Il était sorti avec deux autres chatons sous une autre asso.Son état hier c'est très aggravé, un épanchement abdominale très présent a été détecter ce matin.
Taïs, environ 5 mois, chatte de maison mise à la rue avec sa mère Mei-Lin, sortie en avril 2015.
https://www.sos-siamois.com/t6408-khalessi-tais-adoptee-par-mimily-dans-le-canton-de-vaud
Adoptée en octobre 2015.
Le 14 janvier 2016 :
Aux dernières nouvelles, Mei-Lin et les bébés de la portée suivante vont très bien.J'ai une bien triste nouvelle, Khaleesi nous a quittée ce soir. Elle a présenté une occlusion intestinale avec de la fièvre en début de semaine, opérée mardi. Elle allait mieux hier et aujourd'hui elle a fait une péritonite infectieuse. Il s'agit du coronavirus selon le vétérinaire..
Le seul point commun est la jeunesse des chats (entre 4 mois et 1 an). Les deux premiers devaient déjà avoir la pif quand on les a pris en charge. Par contre Taïs non.
En tout cas aucun cas de contamination directe avérée alors que tous les trois ont côtoyé beaucoup de chats, ni contamination ou déclenchement de pif "familiale".
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
En résumé :
Les symptômes de la Péritonite infectieuse féline sont assez variés et peuvent être confondus avec d'autres maladies (toxoplasmose, etc.). Le diagnostic fondé sur des signes cliniques ne peut être confirmé que par une analyse post-mortem.
De plus, on ne sait pas vraiment expliquer pourquoi dans certains cas, qui fort heureusement restent rares, le virus va muter dans le corps du chat alors que chez les autres il ne mute pas et même disparaît.
La prévalence serait de 5% des chats infectés par le coronavirus en chatterie, c'est-à-dire en un milieu de surpopulation féline, le cas le plus défavorable.
Ces incertitudes et le fait que l'issue soit fatale font que la PIF fait peur. Mais il faut faire pièce des rumeurs alarmistes qu'on trouve sur certains sites de PA. Le coronavirus est contagieux, mais il n'est pas dangereux en lui-même. C'est la mutation du virus dans le corps d'un chat qui peut parfois conduire à la maladie nommée PIF.
Les symptômes de la Péritonite infectieuse féline sont assez variés et peuvent être confondus avec d'autres maladies (toxoplasmose, etc.). Le diagnostic fondé sur des signes cliniques ne peut être confirmé que par une analyse post-mortem.
De plus, on ne sait pas vraiment expliquer pourquoi dans certains cas, qui fort heureusement restent rares, le virus va muter dans le corps du chat alors que chez les autres il ne mute pas et même disparaît.
La prévalence serait de 5% des chats infectés par le coronavirus en chatterie, c'est-à-dire en un milieu de surpopulation féline, le cas le plus défavorable.
Ces incertitudes et le fait que l'issue soit fatale font que la PIF fait peur. Mais il faut faire pièce des rumeurs alarmistes qu'on trouve sur certains sites de PA. Le coronavirus est contagieux, mais il n'est pas dangereux en lui-même. C'est la mutation du virus dans le corps d'un chat qui peut parfois conduire à la maladie nommée PIF.
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
A noter aussi que suivant le contexte (chats des rues, refuges, chats qui sortent ou pas) 30 % à plus de 75 % des chats sont ou ont été infectés par le coronavirus.
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Nous n'avons pas fait d'autopsie a la mort de ma chatte Jazz. Elle a declaré une jauniss et est décdé 5 jours après. Le véto a supposé une PIF. Je ne sais si seche ou humide, j'ignorais qu'il y en avait 2. J'ai lu plus haut que certain chat avaient des troubles neuro comme par exemple les yeux qui bougent. Jazz a toujours eu les yeux qui tremblaient. Perso j'avais mis ca sur le compte de son anxieté constante mais en lisant ca je m'interroge ... ayant déménagé plusieurs fois, ma princesse a du etre suivi par 4 ou 5 vétos durant sa vie.. auraient il pu s'appercevoir de quelque chose en rapport avec ca ?
Floydjazz- Messages : 1606
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 37
Localisation : dijon
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
la jaunisse peut aussi être due à un problème hépatique
les mouvements des yeux me font penser à un nystagmus (pas sûr de l'orthographe) a priori plus fréquent chez les siamois
les mouvements des yeux me font penser à un nystagmus (pas sûr de l'orthographe) a priori plus fréquent chez les siamois
montélimard- Messages : 5828
Date d'inscription : 26/11/2012
Age : 56
Localisation : 59
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Bin elle m'avais dit que la jaunisse venait d'une forme d'hepatite mais les traitement n'ont absolument rien fait et que vu la rapidité des évenement c'etait surement la pif. Enfin peut importe. Je me demandait juste si les yeux aurait pu avoir un rapport avec du coup
Floydjazz- Messages : 1606
Date d'inscription : 29/03/2017
Age : 37
Localisation : dijon
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Pas forcément.
La jaunisse oui, est souvent associée à la PIF (pourtant ce n'était pas le cas chez Cosette), mais elle peut aussi être symptôme d'une autre maladie : https://www.sos-siamois.com/t4047-hemobartonellose-feline
La jaunisse oui, est souvent associée à la PIF (pourtant ce n'était pas le cas chez Cosette), mais elle peut aussi être symptôme d'une autre maladie : https://www.sos-siamois.com/t4047-hemobartonellose-feline
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
http://www.vetitude.fr/pif-peritonite-infectieuse-feline-avancees/
sandcia- Messages : 49173
Date d'inscription : 22/07/2012
Age : 55
Localisation : Trézelles (03)
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Est-ce que quelqu'un sait si l'argent comoïdal pourrait aider contre la PIF?
Avez-vous entendu parlé de remèdes naturels?
Avez-vous entendu parlé de remèdes naturels?
pepite22- Messages : 11550
Date d'inscription : 23/11/2013
Localisation : IDF
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Pourquoi pas... visiblement, c'est bon pour les coryza. Il faudrait tenter....
Invité- Invité
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
C'est un antibiotique naturel et un puissant antiseptique.
Apparemment, pour la PIF, c'est une piste, sachant que les traitements véto ordinaires (cortisone, etc.) sont inefficaces.
Cf. https://arnaudveto.blogspot.com/2018/03/
Apparemment, pour la PIF, c'est une piste, sachant que les traitements véto ordinaires (cortisone, etc.) sont inefficaces.
Cf. https://arnaudveto.blogspot.com/2018/03/
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Il n'y a malheureusement aucun traitement pour la pif. On ne peut rien faire juste les voir partir et les accompagner.
Croyez moi que si il y avait eu une solution qqonque, je l'aurai tentée sur cosette.
Croyez moi que si il y avait eu une solution qqonque, je l'aurai tentée sur cosette.
montélimard- Messages : 5828
Date d'inscription : 26/11/2012
Age : 56
Localisation : 59
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Hélas oui.
A défaut de remède, on essaie ce qui pourrait aider l'organisme du minou, mais je n'ai pas trouvé mention de guérison. On reste impuissants.
A défaut de remède, on essaie ce qui pourrait aider l'organisme du minou, mais je n'ai pas trouvé mention de guérison. On reste impuissants.
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
On n'est jamais sûr pour la PIF, jamais sûr que c'était bien la PIF. Est-ce qu'on peut essayer sans risque sur un chaton de 5-6 mois?
Et éventuellement sur Sabayon en prévention?
J'ai peur des effets secondaires.
Et éventuellement sur Sabayon en prévention?
J'ai peur des effets secondaires.
pepite22- Messages : 11550
Date d'inscription : 23/11/2013
Localisation : IDF
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
Effets de l'argent colloïdal ? Non, pas problème. Tu peux en mettre un bouchon dans son grand bol d'eau.
Mélusine- Messages : 45782
Date d'inscription : 20/05/2012
pepite22- Messages : 11550
Date d'inscription : 23/11/2013
Localisation : IDF
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
pepite22 a écrit:On n'est jamais sûr pour la PIF, jamais sûr que c'était bien la PIF
Si c'est pif humide, pas de doute, le chat a le ventre très ballonne et le liquide ponctionné est jaune. Le chat décéde en général au max sous 15 jours
Si pif sèche, seule l'autopsie permet de confirmer à 100 % qu'il s'agissait d'une pif.
Cependant certains paramètres de la prise de sang peuvent donner une indication, notamment le rapport albumine sur globuline (ALB/GLO) qui inférieur à la normale. Il faut voir cela bien évidemment en rapport avec l'état général du chat = forte fièvre, amaigrissement, perte d'appétit, grande fatigue, troubles neurologiques, jaunisse...
C'est ce paramètre alb/glo, plus les troubles neuro, amaigrissement qui ont permis au vétérinaire de pressentir une pif pour Cosette.
En fonction de là où se situe les signes de la pif,, on peut faire une ponction pour analyse. Par exemple pour les troubles neurologiques, on peut prélever du liquide cephalo rachidien. Si on y retrouve des coronavirus, c'est la pif, leur place est uniquement dans les intestins.
C'est par contre un acte très difficile et délicat à faire, peu de vétérinaires le pratique, et sur les chatons on est pas toujours sûr d'arriver à obtenir du liquide.
Je pense que tu ou qqun de ta connaissance est confronté à cette maladie. Je vous souhaite beaucoup de courage, c'est vraiment très difficile à vivre, même pour les vétérinaires. On est juste très impuissant....
montélimard- Messages : 5828
Date d'inscription : 26/11/2012
Age : 56
Localisation : 59
Re: La PIF (péritonite infectieuse féline)
J'ai un chaton à la maison. Elle n'est pas en forme avec suspicion de PIF.
pepite22- Messages : 11550
Date d'inscription : 23/11/2013
Localisation : IDF
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