Piqûres d'aoûtats
5 participants
Sos Siamois Franco Suisse :: Santé,trucs et astuces, Alimentation et Comportement :: Santé, alimentation et comportement
Page 1 sur 1
Piqûres d'aoûtats
Avez-vous déjà été confrontés aux piqûres d'aoûtats? Avez-vous des trucs pour limiter les démangeaisons?
Estéban a plusieurs petites zones sans poils car il se gratte. Notamment sous le menton, sur la patte et vers l'aine.
On m'a dit que ça pouvait être ces petites bestioles rouges qui sévissent en période estivale.
Estéban a plusieurs petites zones sans poils car il se gratte. Notamment sous le menton, sur la patte et vers l'aine.
On m'a dit que ça pouvait être ces petites bestioles rouges qui sévissent en période estivale.
Danaé- Messages : 5076
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 39
Localisation : Lausanne, Suisse
Re: Piqûres d'aoûtats
oui je suis souvent piquée par les aoutats. mais j'ai une pommade apaisante pour "humains"
pour les chats !!! je ne savais pas qu'ils pouvaient être piqués.
il y a bien un membre de l'asso qui aura été confronté à ce souci et pourra t'aider
pour les chats !!! je ne savais pas qu'ils pouvaient être piqués.
il y a bien un membre de l'asso qui aura été confronté à ce souci et pourra t'aider
brigitte59- Messages : 49837
Date d'inscription : 24/05/2012
Localisation : tourcoing /nord
Re: Piqûres d'aoûtats
Ces cochonneries d'aoûtats s'en donnent à cœur joie avec une météo pareille... Mes précédents chats n'ont jamais eu de problèmes mais mes deux abyssines (paix à leur petite âme) qui n'avaient pas un très bon système immunitaire en ont attrapé. Ces cochonneries se logent souvent dans les replis, elles c'était dans le petit pli des oreilles. On les voit a l'œil nu, de tout petits points rouges. Le chat se gratte et finit par avoir de petites croûtes. La véto m'avait donné du Frontline en spray. En été, préventivement ou pas, on sprayait nos chattes une fois par mois ce qui était très sport car ce machin pue et je vous laisse imaginer comme elles appréciaient le traitement. Mais c'était super efficace. Avec le temps on a amélioré notre traitement, on sprayait un gant de toilette et on l'appliquait sur le pelage en insistant sur les endroits atteints, ça passait mieux. Le produit séchait hyper vite et laissait le poil tout brillant. On faisait ça dès les premières chaleurs et elles n'ont plus jamais été squattées par ces machins. Capucine n'en a jamais chopé, son frère non plus et Silou apparemment non plus, ses avoir besoin de traitement.
abyssine- Messages : 7784
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 70
Localisation : Yverdon-les-Bains, Suisse
Re: Piqûres d'aoûtats
Sans avoir besoin de..., voulais-je dire.
Si le chat est piqué c'est que ces bestioles habitent dans ses poils et le piquent a chaque repas. Faut donc les buter. Pas besoin de pommade apaisante. Le spray a un effet immédiat.
Si le chat est piqué c'est que ces bestioles habitent dans ses poils et le piquent a chaque repas. Faut donc les buter. Pas besoin de pommade apaisante. Le spray a un effet immédiat.
abyssine- Messages : 7784
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 70
Localisation : Yverdon-les-Bains, Suisse
Re: Piqûres d'aoûtats
Comme je n'arrive pas à dormir avec cette foutue canicule, je me renseigne sur les aoûtats. Mes chattes les avaient dans ce petit repli à la base de l'oreille, une espèce de petite poche comme si le bord de l'oreille était décousu à cet endroit. J'ai cherché le nom de ce pli mais l'as trouvé . Par contre j'ai trouvé ça :
"Cette petite membrane est utile pour les chats car elle agit comme un soufflet qui permet effectivement à l'animal de bouger ses oreilles en tous sens aisément. En plus, les poils qui sont dessus contribuent à amplifier les sons et à protéger l'oreille elle-même... même si certains chats en ont plus que d'autres à cet endroit-là... J'ajoute que cette membrane est assez sensible car lorsqu'on la touche légèrement, on dirait que cela "chatouille" les chats qui bougent alors les oreilles et peuvent même aller jusqu'à remuer la tête... "
Ce petit pli/membrane/soufflet!!! C'est absolument génial. Le chat est vraiment une perfection dans le moindre détail!!!!
"Cette petite membrane est utile pour les chats car elle agit comme un soufflet qui permet effectivement à l'animal de bouger ses oreilles en tous sens aisément. En plus, les poils qui sont dessus contribuent à amplifier les sons et à protéger l'oreille elle-même... même si certains chats en ont plus que d'autres à cet endroit-là... J'ajoute que cette membrane est assez sensible car lorsqu'on la touche légèrement, on dirait que cela "chatouille" les chats qui bougent alors les oreilles et peuvent même aller jusqu'à remuer la tête... "
Ce petit pli/membrane/soufflet!!! C'est absolument génial. Le chat est vraiment une perfection dans le moindre détail!!!!
abyssine- Messages : 7784
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 70
Localisation : Yverdon-les-Bains, Suisse
Re: Piqûres d'aoûtats
Il sort, Esteban?
Je ne sais pas si on en attrape à l'intérieur des maisons? Je me rappelle que je le faisais piquer quand j'étais petite et que je m'asseyais dans l'herbe. Mais jamais autrement.
Je ne sais pas si on en attrape à l'intérieur des maisons? Je me rappelle que je le faisais piquer quand j'étais petite et que je m'asseyais dans l'herbe. Mais jamais autrement.
Nath- Messages : 31665
Date d'inscription : 04/01/2013
Localisation : Beauvais, Oise
Re: Piqûres d'aoûtats
Merci abyssine de partager ton expérience, je l'ai traité à la pipette dès que j'ai vu ça (il est toujours chez mes copines, je n'ai pas encore récupéré mon appart), je ne sais pas si ça sera suffisant. J'aurai voulu soulager ses démangeaisons mais je ne sais pas ce que je peux appliquer, il a la peau à nu.
Oui j'ai toujours sorti Estéban en laisse, mais c'est la première fois qu'il attrape ces trucs! Vivement que ces chaleurs cessent, il en souffre beaucoup
Oui j'ai toujours sorti Estéban en laisse, mais c'est la première fois qu'il attrape ces trucs! Vivement que ces chaleurs cessent, il en souffre beaucoup
Danaé- Messages : 5076
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 39
Localisation : Lausanne, Suisse
Re: Piqûres d'aoûtats
Non les aoutats ne vivent pas à l'intérieur, c'est uniquement dans l'herbe, ils piquent et retoune dans l'herbe, ils ne vivent pas non plus dans les poils de l'animal. Certains anti puces sont aussi pour les aoutats. C'est marqué sur la boîte.
mayflower- Messages : 2107
Date d'inscription : 20/11/2013
Age : 56
Localisation : survilliers 95
Re: Piqûres d'aoûtats
Ce sont les larves d'aoûtats qui vivent sur l'animal et le mordent pour se nourrir comme les tiques. Elles peuvent rester jusqu'à une semaine jusquà ce qu'elles aient assez bouffé pour passer au stade suivant de développement. Les pipettes ne sont pas forcément efficaces. J'ai trouvé ça :
L'appellation d'aoûtat s'explique par le fait que les infestations sont particulièrement fréquentes pendant ce mois estival. En réalité, elles sont possibles pendant toutes la période où les températures sont suffisamment élevées pour permettre à cet acarien de se développer et se reproduire : selon les régions, des infestations peuvent survenir dès le printemps et jusqu'en automne (période de mars à octobre, voire plus pour des années exceptionnellement chaudes). Tant que les conditions climatiques sont favorables, plusieurs générations de Trombicula se succèdent et le risque d’infestation va croître avec un pic en août-septembre.
L'aoûtat est un parasite temporaire, ce qui signifie qu'il ne passe qu'une période de sa vie sur un hôte. En l'occurrence, c'est les larves qui doivent obligatoirement trouver un hôte à parasiter pour se nourrir et poursuivre leur développement.
Les nymphes et les adultes vivent dans le milieu extérieur, dans l'herbe des jardins ou de prairies, des taillis, des haies, ... Rouge-orangés, les adultes ont 4 paires de pattes qui s'attachent sur un corps globuleux et velu et mesure près d'1 mm (0,6 à 1 mm). Ils se nourrissent d’autres acariens. Après l'accouplement les femelles pondent des oeufs d'où éclosent rapidement des larves.
Les larves orange n'ont que 3 paires de pattes et mesurent initialement de 0,2 à 0,5 mm. Elles se fixent sur la végétation et attendent le passage d’un hôte. Elles sont peu exigeantes sur le choix de ce dernier qui peut être un mammifère (chat, chien, rongeurs, et également l'homme) ou un oiseau. Si l'hôte tarde à se présenter, les larves peuvent survivre plusieurs mois à jeun.
Arrivées sur leur hôte, elles insèrent leurs pièces buccales dans sa peau, injecte de la salive et absorbent le mélange de sang, de lymphe et de tissus préalablement digérés. Le repas dure généralement de 24 heures à 1 semaine ; lorsqu'elles sont gorgées, elles peuvent atteindre la taille de 1 mm. Elles sont alors visibles à l'œil nu et apparaissent comme des petits points orange.
Larve d'aoûtats (Neotrombicula automnalis), acarien responsable d'une dermatose parasitaire saisonnière chez le chat
Larve de Neotrombicula automnalis, vue au microscope, après un prélèvement par raclage cutané. La larve est le stade parasite de ces acariens. Elle se distingue de l'adulte par le nombre de paires de pattes (Photographie Dr Emmanuel Bensignor- www.dermatoveto.com).
A l'issu de ce repas, la larve quitte son hôte puis se transforme en nymphe qui devient ensuite un adulte. Un nouveau cycle débute alors si les conditions climatiques sont favorables. Dans le cas contraire, vers la fin de l'automne, les adultes entrent en diapause (léthargie) pour reprendre leur activité au printemps suivant.
Signes cliniques
Les aoûtats se fixent principalement sur les zones cutanées où la peau est fine ; chez le chat, ces régions sont notamment les espaces interdigités, les paupières, la région située entre la base de l'oreille et l'œil, le dédoublement de l'oreillon,... Les parasites s'y fixent généralement en groupe pouvant compter plusieurs dizaines d'individus.
Les premiers signes cliniques associés aux aoûtats sont la conséquence de l'irritation provoquée par les piqûres. Il est en outre suspecté que, comme pour les puces, leur salive aurait des effets allergisants chez certains animaux : les signes cliniques peuvent alors perdurer après que le parasite a quitté l'hôte ou a été éliminé depuis longtemps.
Le premier symptôme est un prurit localisé (démangeaisons), généralement marqué et d'apparition soudaine, accompagné de papules (boutons) qui se forment aux points de fixation. L'intensité du prurit a tendance a être corrélée à l'importance de l'infestation.
Les troubles provoqués directement par l'infestation sont rarement graves, mais pour soulager ces démangeaisons, le chat va lécher ou mordiller les zones accessibles ou se gratter, ce qui peut provoquer l'apparition de lésions traumatiques secondaires plus ou moins graves, et qui sont en outre susceptibles de s'infecter : érythème cutanée (rougeur), excoriations, puis croûtes. les infestations régulières qui peut avoir lieu pendant toute la période à risque, favorisent l'entretien et l'aggravation de ces lésions secondaires.
Contrairement aux tiques, les aoûtats ne transmettent pas d’agents pathogènes.
Diagnostic de la trombiculose
Les propriétaires observent parfois les aoûtats, mais sans être toujours en mesure de les identifier. De plus, il n'est pas rare que les parasites aient été éliminés par le grattage et que seules les lésions secondaires soient présentes.
Face à un chat souffrant d'un prurit persistant en dépit de traitements antiparasitaires externes bien menés, il est souhaitable de consulter son vétérinaire sans attendre le développement de lésions secondaires : si les aoûtats sont à l'origine des troubles, le praticien pourra facilement établir un diagnostic de certitude si les parasites sont toujours présents (mise en évidence par l'observation directe, à la loupe) ou avoir une forte suspicion en fonction du contexte (période à risque, environnement fréquenté par le chat) et des signes cliniques (prurit, localisation des lésions, mode de développement,...). Il pourra alors prescrire les traitements les plus efficaces pour traiter cette parasitose et donner les conseils adaptés pour limiter le risque d'infestations récurrentes.
Traitement et prévention
Le traitement de la trombiculose chez le chat n'est pas simple, en raison des possibilités de recontamination permanente, tant que le chat fréquentent des espaces infestés par les aoûtats. Les infestations régulières peuvent donner le sentiment d'une inefficacité des traitements, alors que les aoûtats sont sensibles aux produits utilisés, mais que leur efficacité est limitée dans le temps.
Les traitements qui donnent les meilleurs résultats seraient ceux appliqués localement avec des acaricides sous forme liquide. Certains produits insecticides/acaricides en pipette présenteraient également une efficacité satisfaisante. Dans tous les cas, les produits actuellement disponibles ne permettent pas une prévention durable des infestations : des administrations répétées et fréquentes (jusqu'à 1 fois par semaine) se révèlent donc généralement nécessaires pendant toute la période à risque.
Un traitement symptomatique du prurit (par exemple des corticoïdes par voie locale ou générale) peut se révéler nécessaire pour certains chats, afin de les soulager plus rapidement et éviter ainsi qu'ils entretiennent ou aggravent les lésions cutanées. Le vétérinaire peut également juger utile de réaliser des traitements (en général locaux) de ces lésions.
Des mesures de "traitement" de l'environnement extérieur que fréquente le chat sont parfois proposées pour réduire le risque d'infestation : elles consistent à tondre ras les pelouses, débroussailler les alentours du jardin, épandre des produits phytosanitaires acaricides... Ces mesures sont donc contraignantes et les résultats sont souvent très décevants car les larves sont des parasites d'hôtes variés (petits mammifères sauvages, oiseaux) constituant un réservoir pour une réinfestation de l'environnement, qu'il est donc très difficile d'assainir durablement. De plus, ces mesures ne peuvent être appliquées qu'à une surface limitée et il est la plupart du temps très difficile de contraindre le chat à ne pas en sortir !
L'appellation d'aoûtat s'explique par le fait que les infestations sont particulièrement fréquentes pendant ce mois estival. En réalité, elles sont possibles pendant toutes la période où les températures sont suffisamment élevées pour permettre à cet acarien de se développer et se reproduire : selon les régions, des infestations peuvent survenir dès le printemps et jusqu'en automne (période de mars à octobre, voire plus pour des années exceptionnellement chaudes). Tant que les conditions climatiques sont favorables, plusieurs générations de Trombicula se succèdent et le risque d’infestation va croître avec un pic en août-septembre.
L'aoûtat est un parasite temporaire, ce qui signifie qu'il ne passe qu'une période de sa vie sur un hôte. En l'occurrence, c'est les larves qui doivent obligatoirement trouver un hôte à parasiter pour se nourrir et poursuivre leur développement.
Les nymphes et les adultes vivent dans le milieu extérieur, dans l'herbe des jardins ou de prairies, des taillis, des haies, ... Rouge-orangés, les adultes ont 4 paires de pattes qui s'attachent sur un corps globuleux et velu et mesure près d'1 mm (0,6 à 1 mm). Ils se nourrissent d’autres acariens. Après l'accouplement les femelles pondent des oeufs d'où éclosent rapidement des larves.
Les larves orange n'ont que 3 paires de pattes et mesurent initialement de 0,2 à 0,5 mm. Elles se fixent sur la végétation et attendent le passage d’un hôte. Elles sont peu exigeantes sur le choix de ce dernier qui peut être un mammifère (chat, chien, rongeurs, et également l'homme) ou un oiseau. Si l'hôte tarde à se présenter, les larves peuvent survivre plusieurs mois à jeun.
Arrivées sur leur hôte, elles insèrent leurs pièces buccales dans sa peau, injecte de la salive et absorbent le mélange de sang, de lymphe et de tissus préalablement digérés. Le repas dure généralement de 24 heures à 1 semaine ; lorsqu'elles sont gorgées, elles peuvent atteindre la taille de 1 mm. Elles sont alors visibles à l'œil nu et apparaissent comme des petits points orange.
Larve d'aoûtats (Neotrombicula automnalis), acarien responsable d'une dermatose parasitaire saisonnière chez le chat
Larve de Neotrombicula automnalis, vue au microscope, après un prélèvement par raclage cutané. La larve est le stade parasite de ces acariens. Elle se distingue de l'adulte par le nombre de paires de pattes (Photographie Dr Emmanuel Bensignor- www.dermatoveto.com).
A l'issu de ce repas, la larve quitte son hôte puis se transforme en nymphe qui devient ensuite un adulte. Un nouveau cycle débute alors si les conditions climatiques sont favorables. Dans le cas contraire, vers la fin de l'automne, les adultes entrent en diapause (léthargie) pour reprendre leur activité au printemps suivant.
Signes cliniques
Les aoûtats se fixent principalement sur les zones cutanées où la peau est fine ; chez le chat, ces régions sont notamment les espaces interdigités, les paupières, la région située entre la base de l'oreille et l'œil, le dédoublement de l'oreillon,... Les parasites s'y fixent généralement en groupe pouvant compter plusieurs dizaines d'individus.
Les premiers signes cliniques associés aux aoûtats sont la conséquence de l'irritation provoquée par les piqûres. Il est en outre suspecté que, comme pour les puces, leur salive aurait des effets allergisants chez certains animaux : les signes cliniques peuvent alors perdurer après que le parasite a quitté l'hôte ou a été éliminé depuis longtemps.
Le premier symptôme est un prurit localisé (démangeaisons), généralement marqué et d'apparition soudaine, accompagné de papules (boutons) qui se forment aux points de fixation. L'intensité du prurit a tendance a être corrélée à l'importance de l'infestation.
Les troubles provoqués directement par l'infestation sont rarement graves, mais pour soulager ces démangeaisons, le chat va lécher ou mordiller les zones accessibles ou se gratter, ce qui peut provoquer l'apparition de lésions traumatiques secondaires plus ou moins graves, et qui sont en outre susceptibles de s'infecter : érythème cutanée (rougeur), excoriations, puis croûtes. les infestations régulières qui peut avoir lieu pendant toute la période à risque, favorisent l'entretien et l'aggravation de ces lésions secondaires.
Contrairement aux tiques, les aoûtats ne transmettent pas d’agents pathogènes.
Diagnostic de la trombiculose
Les propriétaires observent parfois les aoûtats, mais sans être toujours en mesure de les identifier. De plus, il n'est pas rare que les parasites aient été éliminés par le grattage et que seules les lésions secondaires soient présentes.
Face à un chat souffrant d'un prurit persistant en dépit de traitements antiparasitaires externes bien menés, il est souhaitable de consulter son vétérinaire sans attendre le développement de lésions secondaires : si les aoûtats sont à l'origine des troubles, le praticien pourra facilement établir un diagnostic de certitude si les parasites sont toujours présents (mise en évidence par l'observation directe, à la loupe) ou avoir une forte suspicion en fonction du contexte (période à risque, environnement fréquenté par le chat) et des signes cliniques (prurit, localisation des lésions, mode de développement,...). Il pourra alors prescrire les traitements les plus efficaces pour traiter cette parasitose et donner les conseils adaptés pour limiter le risque d'infestations récurrentes.
Traitement et prévention
Le traitement de la trombiculose chez le chat n'est pas simple, en raison des possibilités de recontamination permanente, tant que le chat fréquentent des espaces infestés par les aoûtats. Les infestations régulières peuvent donner le sentiment d'une inefficacité des traitements, alors que les aoûtats sont sensibles aux produits utilisés, mais que leur efficacité est limitée dans le temps.
Les traitements qui donnent les meilleurs résultats seraient ceux appliqués localement avec des acaricides sous forme liquide. Certains produits insecticides/acaricides en pipette présenteraient également une efficacité satisfaisante. Dans tous les cas, les produits actuellement disponibles ne permettent pas une prévention durable des infestations : des administrations répétées et fréquentes (jusqu'à 1 fois par semaine) se révèlent donc généralement nécessaires pendant toute la période à risque.
Un traitement symptomatique du prurit (par exemple des corticoïdes par voie locale ou générale) peut se révéler nécessaire pour certains chats, afin de les soulager plus rapidement et éviter ainsi qu'ils entretiennent ou aggravent les lésions cutanées. Le vétérinaire peut également juger utile de réaliser des traitements (en général locaux) de ces lésions.
Des mesures de "traitement" de l'environnement extérieur que fréquente le chat sont parfois proposées pour réduire le risque d'infestation : elles consistent à tondre ras les pelouses, débroussailler les alentours du jardin, épandre des produits phytosanitaires acaricides... Ces mesures sont donc contraignantes et les résultats sont souvent très décevants car les larves sont des parasites d'hôtes variés (petits mammifères sauvages, oiseaux) constituant un réservoir pour une réinfestation de l'environnement, qu'il est donc très difficile d'assainir durablement. De plus, ces mesures ne peuvent être appliquées qu'à une surface limitée et il est la plupart du temps très difficile de contraindre le chat à ne pas en sortir !
abyssine- Messages : 7784
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 70
Localisation : Yverdon-les-Bains, Suisse
Re: Piqûres d'aoûtats
Heu j'ai bégayé on dirait. Mais j'ai le nom de mon soufflet de la base de l'oreille du chat : le dédoublement de l'oreillon! Trop joli...
abyssine- Messages : 7784
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 70
Localisation : Yverdon-les-Bains, Suisse
Sos Siamois Franco Suisse :: Santé,trucs et astuces, Alimentation et Comportement :: Santé, alimentation et comportement
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum